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Résumé de l'énigme

L'énigme dite de l'Île des Veilleurs commence en Sibérie vers 1914-1916 lorsqu'un dénommé George Marcolla découvre, dans la bibliothèque familiale, un billet rédigé en polonais qui se traduit par : « Sous l'ancien château de la vallée de la croix se trouve le trésor de l'ordre des Templiers. Va et cherche. Le Saint [et la] Vérité te montreront le chemin ».

Le billet polonais tel que reproduit dans L'Île des Veilleurs.
Le billet polonais tel que reproduit dans L'Île des Veilleurs.

Démobilisé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, George Marcolla s'établit dans le sud de la France, et élit domicile au château de Valcros, près de Castellane, sur la base d'une homonymie avec la « vallée de la croix » du billet. Il y découvrit, dans la chapelle attenante, un tableau représentant un saint en adoration devant le mot « Veritas ». Convaincu d'être sur le lieu indiqué par le billet de son enfance, il conduisit des recherches, restées infructueuses jusqu'à son décès en 1988.

Le tableau de Saint Augustin du château de Valcros, tel qu'il apparaît dans L'Île des Veilleurs.
 Le tableau de Saint Augustin du château de Valcros, tel qu'il apparaît dans L'Île des Veilleurs.  Le tableau de Saint Augustin du château de Valcros, tel qu'il apparaît dans L'Île des Veilleurs.

En parallèle, plusieurs ouvrages contribuèrent à populariser l'énigme, dont Trésors du Monde de Robert Charroux (1962), Les Demeures de l'Impossible de Daniel Réju (1973), et le Guide de la France Templière d'Alain Lameyre (1975). Ces ouvrages conduisirent de nombreux chercheurs à entamer leurs propres investigations, a priori toutes infructueuses. Parmi eux, un ingénieur belge, Alfred Weysen, qui publia une trilogie de livres intitulée L'Île des Veilleurs entre 1972 et 1996 ; et un employé des Travaux Publics varois, Jangast, qui publia cinq livres entre 2000 et 2005 ; tous ces livres offrant des compte-rendus de près de quatre décennies de recherche.

Deux grandes hypothèses émises par ces chercheurs se dégagent :

  • Qu'un ancêtre de George Marcolla fut lié à une fraternité de type maçonnique qui aurait entretenu et transmis une tradition du savoir remontant à l'époque templière.
  • Que la géographie défensive du site dit de l'Île des Veilleurs ait pu servir de refuge et de cache aux derniers templiers de France fuyant la persécution, notamment grâce à la présence d'antiques mines de sel et de craie.

Après les décès de George Marcolla (1988), Alfred Weysen (c. 1998), et Jangast (c. 2005), les publications s'estompèrent ; jusqu'à la parution en 2007 de L'Île des Veilleurs, Contre-Enquête sur le Mystère du Verdon & le Trésor de l'Ordre du Temple aux éditions Arqa. L'ouvrage, co-écrit par Paul Amoros, Richard Buadès, et Thierry-Emmanuel Garnier, fournit une synthèse critique et raisonnée des recherches menées à ce jour.

public/enigme.1570958377.txt.gz · Dernière modification : 2019/10/13 09:19 de veilleur